Biarritz Surf Training801739269

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Je trouvais cela important de partager mon expérience qui a été catastrophique en temps que Stagiaire à Biarritz Surf Training, en temps qu’Animatrice.

Je tiens à préciser, que je suis à l’heure actuelle, Titulaire du Bafa et Animatrice périscolaire en École, mais aussi Animatrice en centre de loisir, je travaille pour une Mairie et mon travail se passe très bien. On m’a même proposé de renouveler mon contrat pour Septembre.

J’ai commencé mon stage En Août et terminé en Juillet 2019. La Directrice de l’établissement m’a téléphoné pour me proposer un stage en temps qu’Animatrice pour son Séjour de Vacances Axé autours du Surf. Une de ses Animatrices l’ayant lâché à la dernière minute, Elle me fait commencé en urgence dans la Semaine, ce qui ne m’a posé aucun problèmes, j’ai su me rendre disponible immédiatement.

Je suis accueillie au Centre où elle me décrit le centre comme « Étant Familial et ne fonctionnant pas du tout comme les autres » . Je tiens à introduire de cette manière, afin de préciser que je ne me suis pas du tout sentie dans une ambiance « familliale et décontracte » comme elle le qualifiait.

C’était ma toute première expérience en temps qu’Animatrice (Stagiaire) , et j’ai quitté ce stage avec un dégout profond de l’Animation et complètement perdue quant à mon orientation, mais je suis heureuse à l’heure actuelle de m’être battue et de ne pas avoir baissé les bras comme la directrice voulait que je fasse. Elle m’a dit mot pour mot quelque jours avant mon départ : « Si ça n’était que moi, je n’aurais pas valider ton stage. Certaines personnes ne sont pas faite pour être Animateurs. » c’était tout simplement bête et méchant de sa part, car cette dame ne me connaissait que depuis 12 jours. Et son encadrement durant cette partie de ma Formation a été proche de zéro.

J’ai bien plus appris par mon travail actuel que durant ce stage. Où les animateurs avec qui je travaille sont bienveillants, de bons conseils, rassurants, et m’ont vraiment apportés des clefs essentielles pour exercer.

Quand je suis arrivée la première semaine à Biarritz Surf Training, les animateurs étaient deux et leur fonctionnement bien ancré. Ce que je veux dire par là, c’est qu’il a été très difficile pour moi d’être force de proposition car ils étaient « soudés » et leur planning était plus où moins déjà mis en place, mes activités ne leurs convenait pas.

Je posais régulièrement des questions (Car j’apprenais le métier, et qu’aucunes questions n’est stupide ) et un jour la directrice m’a dit d’un ton méprisant en me regardant droit dans les yeux: « Mais Élodie, tu en as d’autres des questions aussi débiles à poser? » Je me suis sentie extrêmement mal à l’aise, et j’ai décidé d’être plus spontanée, et de prendre plus d’initiatives quant à ma pratique, mais cela n’a pas suffis, la directrice me reprenait sans cesse, en me faisant comprendre que mon fonctionnement ne lui allait pas.

Au bout d’une semaine de stage, j’ai craqué, je voulais quitter le Centre. Énormément de stress, de démotivation, de frustration… Je devais travailler 4 semaines là-bas, et la directrice à réduit mon contrat à deux semaines, et à souhaitée me garder après un court entretien où je lui ai exprimé mon envie de partir au bout de 7 jours ( Je pense par manque de personnel uniquement )

Petite précision sur le Centre: Je dormais extrêmement mal, les conditions de vie des animateurs dans les appartements du centre étaient plus que médiocres, pas de fenêtres dans la chambre, tout du moins, pas de fenêtre donnant sur l’extérieur, mais sur un couloir minuscule. Un ventilateur extrêmement bruyant. Des scolopendres, araignées, moustiques vivaient en parfaite harmonie avec nous, que dire, je passais des nuits peu reposantes et j’avais très peu d’heures de sommeil. 1 salle de bain pour 6 personnes dans un état miteux, tout comme les chambres. J’ai pu remarquer aussi que nous n’avions pas de journée complète de repos durant la semaine, mais seulement une petite demie journée par semaine, ce qui n’est pas très légal, et je trouve important de le préciser. Mes formateurs ont étés choqués pendant ma session d’approfondissement quand je leur ai parlé de ces conditions de travail. Et je pense qu’ils sont très bien placés pour donner leur avis, étant des professionnels agréer de ce domaine.

Heureusement, ma deuxième semaine s’est mieux passée, même si mes rapports sont restés aussi catastrophiques avec la directrice. Deux nouveaux animateurs (N’ayant jamais travaillés eux non plus pour Biarritz surf training) ont rejoint le centre, et je me suis sentie bien plus intégrée et encadrée par l’équipe.

Le cauchemar à tout de même continué, la directrice m’isolait de plus en plus, ne me disait plus bonjour, évitait mon regard et m’excluait des « réunions » entre animateurs. Pendant ce temps, je m’occupais seule des adolescents et du centre, j’avais l’impression d’être plus la boniche et la potiche de service, qu’une animatrice.
Pendant ce temps, la directrice et les animateurs, coulait leurs verres d’alcool tous les soirs, dans les appartements de la direction.

Avant dernier jour avant que je quitte le centre, une soirée entre animateur est organisée, à laquelle je suis conviée, je me prépare donc pour la soirée, et au dernier moment la directrice vient me voir pour me dire, que ce soir je ne sors pas, et que je dois rester au centre pour m’occuper des ados ne sortant pas, alors que la directrice n’était pas censé participer à ce diné. Elle prend donc ma place, et je reste ce soir là au centre, dans la plus grande indifférence de l’équipe.

C’est grâce au directeur du centre (Le mari de la directrice ) que j’ai pu valider mon stage et avoir mon bafa, et aujourd’hui avoir un métier dans les mains, et je l’en remercie de tout mon coeur, car sans lui, je serais très certainement encore en formation à l’heure actuelle, où alors, j’aurais clairement baissé les bras.

Enfin, je trouve cela choquant pour une soit disant directrice de centre de descendre sa clientèle qui dépense de très grosses sommes pour le séjour de leurs adolescents. Je pense que des parents seraient choqués par les dires de la directrices durant ces réunions beuverie du soir dans leurs appartements.

Sur ce, j’aurais pu parler de ce centre, encore et encore, il y a beaucoup de choses à dire, mais je pense avoir dit l’essentiel.

« La méchanceté, pour se faire encore pire, prend le masque de la bonté. »